bordeaux : balade à vélo dans le quartier saint-genès / nansouty
Après avoir sillonné le quartier La Bastide, enfourche ton vélo, car on repart pour un tour de Bordeaux ! Cette fois-ci direction Saint-Genès et Nansouty. C’est un quartier riche en histoire et lieux intéressants.
la balade du quartier saint-genès / nansouty
Je t’ai concocté une balade dont voici l’itinéraire. Il y a environ 10 km à parcourir à vélo ou à pied. J’espère qu’elle te plaira autant qu’à moi ! Ci-dessous, je t’indique quelques exemples des points d’intérêts méritant un arrêt. Bien sûr, il en existe d’autres ! D’ailleurs, si tu en connais, n’hésites pas à les partager sur le blog !
à découvrir lors de la balade bordeaux saint-genès et nansouty
la gare de ségur
Inaugurée en 1841 et reliant Bordeaux à la Teste de Buch en 1h45, la gare de Ségur est la première gare de Bordeaux.
Dans le jardin de la résidence actuelle, se trouve l’unique vestige rappelant son existence. Si la porte est ouverte, jettes-y un œil.
rue commandant charcot et l’église notre dame des anges.
Les façades Art déco mais aussi des grattoirs et des rideaux de porte…
La caserne boudet
En fonction entre 1875-1999. Elle se trouve sur les terrains de la gare de Ségur. Elle fut aussi une prison entre 1876 et 1926. Une plaque murale honore le souvenir des victimes de la Seconde Guerre Mondiale.
- La place Amédée Larrieu, autrefois nommée place de Pessac. La fontaine, une allégorie du vin et de la vigne, date de 1901.
- Le 25 rue Tanesse. En 1885, se trouvait l’atelier de l’architecte Paul Minvielle. C’est pour ça que le bas-relief représente une feuille de dessin, un té, une équerre, un crayon et un compas, soit l’architecture.
- Le cimetière Israélite des Avignonnais se trouve au 49 rue Sauteyron. Ce cimetière historique, né en 1728, a accueilli jusqu’en 1805 une centaine de défunts.
- 39 rue de saint-Genès, une maison qui n’a pas été réhaussée.
- 63 rue de saint-Genès, en dessous de la boîte aux lettres, une pièce en plomb indique le niveau de la mer.
- Au n°88, la Villa 88 est un hôtel particulier du 19e siècle connu pour sa salle de bal ouverte à l’organisation d’évènements culturels.
la maison saint-louis beaulieu, un ancien séminaire
Située au n°145 de la rue Saint-Genès. C’est en 1864 que les carmélites bâtissent un cloître et sa chapelle. Encore aujourd’hui, on aperçoit depuis la rue la façade d’origine de la chapelle. Puis, en 1937, afin d’installer un nouveau séminaire, on construit de nouvelles installations et on remanie les anciennes. Une autre rénovation eut lieu en 2013, pour agrandir la chapelle.
La Maison Saint-Louis Beaulieu est aujourd’hui un lieu d’hébergement pour religieux, un lieu de restauration « le Beau Lieu » et un lieu d’exposition. À l’arrière, se dresse entre les arbres la sculpture du plasticien Christophe Conan : le chêne de Mambré. Dans ses feuilles sont gravés les noms des donateurs ayant permis sa réalisation. On y trouve aussi une librairie spécialisée dans les ouvrages religieux et les studios de la Radio Chrétienne Française.
- Rue Théodore Gardere. Château Exshaw, construit en 1881 par la famille de négoce irlandaise Exshaw. Avant, là où les maisons entourent le château, se trouvait un parc de deux hectares.
- La rue Duluc et de Solférino
- La croix Saint-Genès. Élevée au 14e siècle, se trouvait sur le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Depuis 1901, elle jouxte la place Louis Barthou.
- La place Nansouty. La place Nansouty se nommait la place de la Pyramide car en 1820 l’obélisque-fontaine ornant la place était en forme de pyramide. D’ailleurs, au 277 cours de la Somme se trouve un indice de son ancien nom : la pharmacie de la pyramide.
- L’ancien hôpital des enfants. La Maison Internationale du Crous Bordeaux se trouve dans les bâtiments de l’ancien Hôpital des Enfants. Inauguré en 1886, il resta en fonction jusqu’en 1992. Pour l’organisation de ses structures, l’architecte Jean-Marion Jélineau s’inspira de l’hôpital Lariboisière à Paris.
le solar espagnol
Imaginé par les pères Paul Simon et Jacques Fabre en 1919 pour accueillir et accompagner les ouvriers espagnols nouvellement arrivés à Bordeaux. Un dimanche sur deux, des messes sont célébrées en espagnol.
l’église sainte geneviève du sablonat
Une église au style romano-byzantin. Bâtie entre 1927 et 1966, des visites guidées gratuites sont proposées les deuxièmes samedis de chaque mois.
le cimetière israélite des juifs portugais
C’est le second cimetière des juifs Portugais, le premier situé au 105 cours de la Marne (qui se visite lors des journées du patrimoine), manqua de place, on créa alors celui-ci en 1764. Il fut agrandi à 2 reprises. Encore en fonction, on recense plus de 5400 tombes. Regarde sur ce lien comme il est grand.
- le sacré cœur et son horloge de 24 heures. Si tu t’intéresses aux horloges, découvre mon article sur le métier du maître horloger Jean-Louis Duverger ou regarde les photos de Tim Pike sur les différentes horloges de Bordeaux.
- Exemple d’autres pépites non inclues dans la balade : le jardin Japonais rue de Marmande. À moins de 500 mètres du Sacré Cœur, se trouve le Musée des Compagnons du Tour de France. Un musée méconnu à Bordeaux que tu peux découvrir lors des journées du patrimoine. Voici mon article à son sujet.
Alors qu’as-tu pensé de la balade ? J’espère que cela t’a donné envie de découvrir le quartier car il vaut vraiment le détour.
Crédit photos David Da Silva
Balade à vélo dans Bordeaux : le quartier Saint-Augustin, Tauzin, Alphonse Dupeux
Du côté du quartier Saint-Augustin, Tauzin, Dupeux à Bordeaux, on découvre du patrimoine Art déco et du street art.
Une carte des mascarons de Bordeaux
Avec cette carte, découvre les mascarons de Bordeaux. Grotesques, surprenants ou inspirés des dieux, ils décorent les façades de la ville.
Flâner dans les rues de Bordeaux : balade à vélo dans le quartier La Bastide
Flâne à vélo dans les rues du quartier Bordeaux Bastide pour découvrir le patrimoine historique, le street art et toutes les pépites locales.
Merci Fleur pour ces découvertes urbaines de quartier en quartier !
Quoi de mieux en effet que d’emprunter les petites rues, à pied ou à vélo, pour s’y perdre, ressentir la vie locale et repérer de ci de là les traces et témoignages d’un riche héritage.
J’apprécie particulièrement le passé cosmopolite et multiculturel de notre ville.
Merci à toi mon David xoxo